• Le 18 mai 2011, Albert Mongin était convoqué devant le tribunal de Fort-de-France. Ce procès fait suite à un premier procès tenu en juillet 2010 où l'excursionniste avait été mis en examen pour dégradations, constructions illégales et violation de l'arrêté de conservation des biotopes sur l'îlet Oscar et le littoral de la Pointe Courchet au François. Il avait été demandé à Albert Mongin de se mettre aux normes en matière de protection de l'environnement dans un milieu que l'on sait particulièrement fragile. Aujourd'hui, Albert Mongin a présenté un projet de mise aux normes et attend les autorisations de l'Etat et de la municipalité. Mais force est de constater qu'il n'a reçu aucune réponse à ses demandes d'audience; pire, la municipalité exige la démolition de toutes ses installations sur l'îlet Oscar et à la Pointe Courchet, afin de mettre en place son plan de régularisation et d'encadrement des activités touristiques et économiques sur le littoral de la commune.

    Nous disons qu'une telle attitude de la part de la municipalité revient à mettre en péril une entreprise d'activité touristique, qui crée des emplois, qui apporte de la richesse dans la commune, alors que tant d'entreprises sont aujourd'hui en difficultés dans un tissu économique fragile. Faut-il rappeler que notre pays compte plus de 40 000 chômeurs? Modifier l'activité économique du "Roi Mongin" en ne retenant que le transport et la baignade, sans la journée sur l'îlet, revient à réduire l'activité de l'entreprise, avec des licenciements à la clé. "Le Roi Mongin" a été une des premières entreprises à faire connaître dans le monde entier "la Baignoire de Joséphine". A cette époque, il y a 20 ans, A. Mongin n'a reçu aucune subvention d'aucune collectivité. C'est un chef d'entreprise qui a tout construit à la force de ses bras. Veut-on étouffer la créativité martiniquaise?

    Certes, l'activité économique doit être conforme aux arrêtés de protection du littoral et des îlets. Il y a des modifications à apporter aux installations, en particulier en matière d'hygiène. Il faut protéger la forêt littorale en évitant un déboisement excessif. "Le Roi Mongin" n'est d'ailleurs pas le seul à être installé sur l'îlet Oscar. On ne comprend pas pourquoi on s'acharne sur lui seul.

    Le tribunal a rendu sa décision en première instance: un an d'emprisonnement et 45 000 euro d'amende. Ce délibéré a été vécu comme une véritable injustice, instaurant deux poids, deux mesures sur le littoral martiniquais. Albert Mongin a d'ailleurs été porté en triomphe par son Comité de Soutien à la sortie du Palais de Justice.

    L'affaire Mongin ne peut rester à l'état d'affrontement entre un entreprneur d'une part, la Commune et l'Etat d'autre part. Il faut nécessairement entrer en pourparlers. L'activité économique existant depuis fort longtemps, on ne peut "tuer" une entrprise du jour au lendemain. Les installations d'A. Mongin doivent être intégrées au plan de régularisation et d'aménagemenrt du littoral de la ville du François, avec mise en conformité.

    OUI à la protection de l'environnement!

    NON à la démolition d'une entreprise martiniquaise!

    "LE ROI MONGIN" DOIT VIVRE!


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires