• Un nouvel hôpital flambant neuf situé à la Pointe Courchet au François, est achevé et livré en juin 2011... sans eau, ni électricité, ni voirie!

    La construction du nouvel hôpital et d'un EPAD (Etablissemennt pour Personnes Agées  et Dépendantes) a été décidée depuis de nombreuses années, afin de remplacer l'ancienne maternité devenue par la suite hôpital. Cet établissement construit dans les années 1960, situé en zone inondable à l'entrée du bourg, en contrebas, est trop petit et ne répond pas aux normes d'hygiène et de sécurité en vigueur aujourd'hui. Le nouvel hôpital entre dans le plan du Ministère de la Santé destiné à humaniser la prise en charge des malades et des personnes âgées.

    Ce nouveau Centre Hosptalier, aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale), a coûté 12,5 millions d'euro. Un engaghement a été pris par la municipalité pour prendre en charge les réseaux et la voie d'accès. Un premier plan de financement prévisionnel, relatif aux  travaux de construction des Voies et Réseaux Divers (VRD) dans la ZAC de la Pointe  Courchet, a été voté à l'unanimité en Conseil municipal du 23 juillet 2009. La ville entend réliser un projet routier le plus efficace possible pour la desserte de l'hôpital; elle maîtrise l'ensemble du foncier et aucune difficulté technique n'existe. Le projet prévoit la voirie, les trottoirs, les réseaux d'assainissement, le réseau d'eau potable, d'électricité, d'éclairage public et de téléphone. Les travauix s'élèvent à plus de 5 millions d'euro, l'essentiel étant assuré (plus des 2/3) par le Fonds Exceptionnel d'Investissement de l'Etat (FEI).

    Deux ans après l'approbation de cette opération, rien n'a été fait alors que l'hôpital est sorti de terre, construit et achevé pendant ce temps. Les ouvriers et techniciens ont dû déployer des trésors d'ingéniosité pour achever la construction et l'aménagement intérieur sans eau ni électricité! La mise en place du chantier de VRD traîne en longueur. Le projet de voirie a été légèrment modifié et demande une enveloppe financière supplémentaire. La municipalité, étant au maximum de sa capacité d'endettement, a peu de marges de manoeuvre. Elle doit tout renégocier avec l'Etat pour ne pas perdre le FEI (non renouvelable en 2011) et pour faire face à ses obligations.

    Il est à regretter qu'un hôpital construit et achevé reste fermé, sans activité, ce qui coûte à l'administration hospitalière 152 000 euro par mois (absence de recettes, remboursements d'emprunts), tout simplement parce que la municipalté n'a pas tenu à temps ses engagements.

     


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  • PLANNING DES CONFERENCES SUR FRANTZ FANON

    L'APPORT DE FRANTZ FANON DANS LA LUTTE POUR LA DECOLONISATION

    Case-Pilote: vendredi 25 novembre 2011 à 18 H 30 - Bibliothèque municipale

    Gros-Morne: vendredi 25 novembre 2011 - Cercle littéraire du Gros-Morne

    Prêcheur: vendredi 2 décembre 2011 à 18 H 30 - Bibliothèque municipale

    Lorrain: jeudi 8 décembre 2011 à 18 H 30 - Bibliothèque municipale

    Robert: vendredi 9 décembre 2011 à 18 H 30 - OMCLR, bd Henri Auzé


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  • A PROPOS DU LABEL "MAISON DES ILLUSTRES"

    Le Ministère de la Culture, sur proposition de la DRAC, a déclaré trois lieux historiques "Maison des Illustres": le domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie, le domaine de l'Acajou au François, le domaine de la Pagerie aux Trois-Ilets. Ces lieux sont d'anciennes habitations-sucreries, grands domaines esclavagistes.

    En utilisant le terme "Maison des Illustres", on jette une équivoque extrêmement troublante. Le terme même est problématique. On parle de maison, cela veut dire qu'on va visiter des lieux; en même temps, en disant "illustres", ce sont des personnages que l'on met en lumière. Mais ces personnages (plus particulièrement celui de Joséphine de Beauharnais, Impératrice des Français) sont symboliques d'une dimension de notre histoire que nous ne pouvons considérer comme illustre, au sens d'exemplaire, de modèle pour notre jeunesse.Illustre veut dire qui brille par son éclat, par ses mérites, par ses bienfaits. La bonne attitude serait de prendre ces lieux pour ce qu'ils sont: des témoins du passé, que nous nous devons de connaître en tant que tels. Au lieu de cela, on trouble notre rapport à l'histoire en iintroduisant une notion problématique à souhait. On a là l'exemple de l'application d'une décision qui va à contre sens de notre réalité.

    Partout dans le monde, cela est normal et n'a rien d'original, les visites touristiques se font sur tous ces lieux historiques qui sont l'équivalent de nos anciennes habitations sucreries. Ces lieux sont l'expression des contradictions et des conflits qui ont toujours jalonné l'histoire des hommes. Il n'y a aucun problème à en faire la promotion pour le tourisme. Là où nous nous interrogeons, c'est sur les sous-entendus malencontreux qui découlent de choix idéologiques qui ne peuvent que nous interpeller, dans un monde où il est admis qu'on puisse s'indigner de certaines injustices.

    Nous ne sommes pas dans une polémique sur l'interprétation du passé. Nous sommes dans une démarche d'éducation actuelle. Il est question de savoir quelles valeurs nous devons promotionner pour l'éducation des générations actuelles. A terme, il s'agit de travailler au progrès de l'humanité. En ce sens, il n'est pas très judicieux d'ouvrir la porte aux équivoques.


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  • A PROPOS DE LA DATE DE LA MISE EN PLACE DE LA COLLECTIVITE DE MARTINIQUE

     

    Le groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants (PMS) à la Région Martinique prend acte de ce que le gouvernement a retenu 2014 comme date pour la mise en place de la future collectivité unique et relève que ce choix ne respecte pas les engagements annoncés et maintes fois rappelés.

    L'argument, invoqué par le gouvernement, qui réjouit les élus du néo PPM, alors qu'il constitue un véritable recul pour la marche vers la responsabilité martiniquaise, est que les Martiniquais "auraient choisi massivement de demeurer dans le droit commun".

    En  réalité, au contraire des Réunionnais et des Guadeloupéens, les Martiniquais, s'ils ont refusé pour l'heure l'autonomie de l'article 74, ont accepté de rationnaliser les institutions en créant une nouvelle Collectivité de Martinique!

    PPourquoi les en priver jusqu'en 2014!

    Cet argument de dernière heure apparaît pour le moins surprenant puisque lorsque la Ministre de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, a présenté le projet de loi devant le Sénat, avant son examen,  et fait part  de son souhait pour la mise en place rapide de la future collectivité unique, elle n'ignorait pas le choix des Martiniquais...

    Le Conseil d'Etat, saisi pour avis par le gouvernement, avait en outre indiqué qu'il n'existait aucun obstacle juridique à la mise en place de la future collectivité avant fin décembre 2012.

    Par ailleurs, cette décision du gouvernement concernant la date n'est pas cohérente avec son attitude puisqu'il a organisé, à la hâte, des consultations du peuple martiniquais en janvier 2010 et a décidé de faire adopter le texte concernant la future collectivité unique par les assemblées parlementaires selon la procédure d'urgence.

    Cette décision s'explique certainement par le lobbying exercé par deux députés qui ont eu recours  à l'arbitrage du Président de la République, à l'insu de l'ensemble des autres élus et du peuple. Cette décision de complaisance aboutira à retarder la mise en place d'un outil institutionnel présenté par tous comme indispensable.

    L'histoire retiendra que ce sont les Patriotes et alliés qui se sont battus pendant plus de trente ans pour la mise en place de cette collectivité uunique et que les élus du néo PPM, qui se disent autonomistes, resteront à jamais les "ralentisseurs de l'histoire". Le groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants (PMS) appelle le peuple martiniquais à la plus grandee vigilance.

    Communiqué du groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants, 17 juin 2011


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  • Le 18 mai 2011, Albert Mongin était convoqué devant le tribunal de Fort-de-France. Ce procès fait suite à un premier procès tenu en juillet 2010 où l'excursionniste avait été mis en examen pour dégradations, constructions illégales et violation de l'arrêté de conservation des biotopes sur l'îlet Oscar et le littoral de la Pointe Courchet au François. Il avait été demandé à Albert Mongin de se mettre aux normes en matière de protection de l'environnement dans un milieu que l'on sait particulièrement fragile. Aujourd'hui, Albert Mongin a présenté un projet de mise aux normes et attend les autorisations de l'Etat et de la municipalité. Mais force est de constater qu'il n'a reçu aucune réponse à ses demandes d'audience; pire, la municipalité exige la démolition de toutes ses installations sur l'îlet Oscar et à la Pointe Courchet, afin de mettre en place son plan de régularisation et d'encadrement des activités touristiques et économiques sur le littoral de la commune.

    Nous disons qu'une telle attitude de la part de la municipalité revient à mettre en péril une entreprise d'activité touristique, qui crée des emplois, qui apporte de la richesse dans la commune, alors que tant d'entreprises sont aujourd'hui en difficultés dans un tissu économique fragile. Faut-il rappeler que notre pays compte plus de 40 000 chômeurs? Modifier l'activité économique du "Roi Mongin" en ne retenant que le transport et la baignade, sans la journée sur l'îlet, revient à réduire l'activité de l'entreprise, avec des licenciements à la clé. "Le Roi Mongin" a été une des premières entreprises à faire connaître dans le monde entier "la Baignoire de Joséphine". A cette époque, il y a 20 ans, A. Mongin n'a reçu aucune subvention d'aucune collectivité. C'est un chef d'entreprise qui a tout construit à la force de ses bras. Veut-on étouffer la créativité martiniquaise?

    Certes, l'activité économique doit être conforme aux arrêtés de protection du littoral et des îlets. Il y a des modifications à apporter aux installations, en particulier en matière d'hygiène. Il faut protéger la forêt littorale en évitant un déboisement excessif. "Le Roi Mongin" n'est d'ailleurs pas le seul à être installé sur l'îlet Oscar. On ne comprend pas pourquoi on s'acharne sur lui seul.

    Le tribunal a rendu sa décision en première instance: un an d'emprisonnement et 45 000 euro d'amende. Ce délibéré a été vécu comme une véritable injustice, instaurant deux poids, deux mesures sur le littoral martiniquais. Albert Mongin a d'ailleurs été porté en triomphe par son Comité de Soutien à la sortie du Palais de Justice.

    L'affaire Mongin ne peut rester à l'état d'affrontement entre un entreprneur d'une part, la Commune et l'Etat d'autre part. Il faut nécessairement entrer en pourparlers. L'activité économique existant depuis fort longtemps, on ne peut "tuer" une entrprise du jour au lendemain. Les installations d'A. Mongin doivent être intégrées au plan de régularisation et d'aménagemenrt du littoral de la ville du François, avec mise en conformité.

    OUI à la protection de l'environnement!

    NON à la démolition d'une entreprise martiniquaise!

    "LE ROI MONGIN" DOIT VIVRE!


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